Comprendre et pratiquer
l'astronomie
sommaire
- 1. Comment fonctionne un instrument d'astronomie ?
- 2. Quel instrument choisir ?
- 3. Quels sont les critères à prendre en compte pour choisir un instrument ?
- 4. Comment choisir sa monture ?
- 5. Comment simplifier la mise en station et le repérage des objets célestes ?
- 6. Comment préparer sa première sortie astro ?
- 7. Que peut-on observer pendant une observation planétaire ?
- 8. Que peut-on observer dans un ciel profond ?
- 9. Les autres phénomènes astronomiques
Comment fonctionne un instrument d'astronomie ?
Tout instrument astronomique est “un entonnoir à lumière” comportant un objectif et un oculaire. Il existe deux types d’instruments : la lunette dont l’objectif est composé de lentilles, et le télescope dont l’objectif est un miroir. À diamètre d’objectif égal, la lunette donne une meilleure résolution d’image que le télescope, ce qui la rend plus performante pour les observations planétaires. Polyvalent, le télescope offre généralement un grand diamètre, ce qui en fait l’instrument de prédilection pour les observations planétaires comme pour les observations du ciel profond.
Quel instrument choisir ?
Les jumelles : les jumelles peuvent constituer un bon instrument d’observation astronomique. Elles présentent l’avantage d’être confortables à utiliser, même pour les débutants, grâce au système binoculaire. Elles se règlent simplement, souvent de manière instinctive. Puisqu’il n’y a pas d’inversion de l’image par rapport à l’observation à l’œil nu, il est aisé de se repérer. Mais toutes les jumelles ne sont pas utilisables en astronomie. Il faut d’abord des jumelles suffisamment lumineuses pour permettre une observation de nuit. Pour cela, la pupille de sortie (c’est-à-dire le rapport entre le diamètre de l’objectif et le grossissement) doit être au moins égale à 5, ce qui correspond au diamètre - en mm – de la pupille humaine en pleine nuit. C’est le cas pour des jumelles 10 x 50 par exemple dont la pupille de sortie est de 5 (50/10=5). Ensuite, il s’agit de trouver le bon grossissement, en sachant qu’un grossissement supérieur à 10 donnera une image instable sans pied. Une paire de jumelles de grand diamètre peut être un bon investissement pour ceux qui souhaitent s’initier à l’astronomie. Si vous vous lassez des étoiles, votre paire de jumelles vous servira alors pour de belles observations terrestres…
La lunette : une lunette a pour objectif (c’est-à-dire la partie tournée vers l’objet à observer) un système de lentilles que la lumière traverse. À diamètre d’objectif égal, la lunette donne une meilleure résolution d’image que le télescope, ce qui la rend plus performante pour les observations planétaires. C’est donc l’instrument idéal du débutant, qui pourra faire de belles observations sans réglages compliqués. Néanmoins, en raison de son diamètre souvent réduit, elle est peu adaptée à l’observation du ciel profond car elle manque de luminosité.
Le télescope : cette fois, l’objectif est un miroir qui réfléchit la lumière. En général, pour un budget équivalent à celui d’une lunette, le télescope offre un diamètre supérieur à celle-ci et fait donc entrer plus de lumière permettant l’observation planétaire comme celle du ciel profond. Il ravira les astronomes qui cherchent un instrument polyvalent.
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Quels sont les critères à prendre en compte
pour choisir son instrument ?
Un instrument astronomique a deux fonctions : grossir pour contempler les objets très lumineux du ciel et proches de nous (la Lune et les planètes) et amplifier la lumière, pour voir les objets peu lumineux et lointains (le ciel profond). Il y a donc deux critères importants à prendre en compte lorsque l'on choisit son instrument d'astronomie :
• Le diamiètre
Pourquoi ? Parce que plus le diamètre de l’instrument est grand, plus il capte la lumire et révèle les objets faiblements lumineux.
• La (distance) focale
Elle joue considérablement sur le grossissement. Ainsi un appareil avec une grande (distance) focale permettra d'obtenir de forts grossissement et sera plus efficace pour l'observation des objets très lumineux comme la Lune et les planètes.
Comment choisir sa monture ?
La monture azimutale : comme un pied photo, elle permet un déplacement horizontal (l’azimut) et vertical (l’altitude). Elle est facile à utiliser mais, parce qu’elle ne compense pas le mouvement de rotation de la Terre, elle ne permet pas de suivre le déplacement d’un astre au cours d’une observation.
La monture équatoriale : parce qu’elle compense le mouvement de rotation de la Terre, elle permet de suivre le déplacement d’un astre au cours d’une observation en tournant simplement une molette. Bien que nécessitant un réglage préliminaire, que l’on appelle la mise en station, et un rapide apprentissage, son maniement est ensuite beaucoup plus aisé et précis que la monture azimutale.
Le système Go-To : motorisés et informatisés, les instruments équipés d’un système Go-To peuvent trouver un objet stellaire répertorié dans leur base de données et le suivre tout au long de l’observation.
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Comment simplifier la mise en station et le repérage des objets célestes ?
La technologie Go-To : la technologie Go-To Sky-Align du télescope Nexstar est presque magique. Il suffit d’entrer la date, l’heure et le lieu, de pointer trois étoiles et la technologie exceptionnelle Go-To Sky-Align prend les choses en main. Elle se charge de trouver et de suivre automatiquement tous les objets du ciel qui vous intriguent. Le télescope utilise le principe de réflexion de la lumière. Un principe qui permet d’observer le ciel profond constitué des éléments qui ne sont pas visibles à l’œil nu : la planète Jupiter, les anneaux de Saturne, les nébuleuses, les amas d’étoiles et les galaxies du ciel n’auront plus de secret pour vous !
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Comment préparer sa première sortie astro ?
Avant de découvrir les beautés du ciel nocturne, il faut apprendre pas à pas à bien préparer et régler son instrument :
• Choisir son site d'observation : l’idéal pour débuter est de s’installer dans son jardin, tourné vers le sud, partie du ciel où évoluent les planètes. Les grandes escapades loin de la pollution lumineuse viendront lorsque vous partirez à la recherche des objets du ciel profond.
• 30 min : c’est le temps minimum qu’il faut à l’instrument pour se mettre à température, c’est également le temps qu’il faut aux yeux pour s’habituer parfaitement au noir.
• S'équiper : de vêtements chauds pour se protéger du froid qui gagne les extrémités du corps même l’été. Et d’une carte du ciel, tournante de préférence ainsi que d’une lampe rouge pour la consulter sans s’éblouir.
• Réaliser la mise en station : si votre instrument est équipé d’une monture équatoriale, il vous faudra impérativement réaliser, avant toute observation, une mise en station : inclinez l’axe de rotation de l’instrument selon un angle égal à la latitude du lieu d’observation ; puis, pointez l’axe de rotation de l’instrument en direction de l’étoile polaire.
Est-ce que je peux pratiquer pratiquer l'astronomie en ville ?
Oui bien sûr ! On peut facilement observer la Lune et les planètes en ville, dès lors qu'on dispose d'un horizon dégagé. En effet, ces objets son suffisament lumineux pour traverser la pollution lumineuse des zones urbaines. En revanche, observer les objets lointains du ciel profond s'avérera très compliqué.
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Que peut-on observer pendant une observation planétaire ?
“Proches” de nous, les objets du système solaire sont certes peu nombreux, mais offrent une luminosité suffisante pour pouvoir les observer en ville et suivre leur évolution jour après jour. Ils offrent également de bons contrastes ce qui permet de distinguer facilement les changements à leur surface :
Les astres permanents
• La Lune : objet préféré des astronomes débutants, la Lune est facilement repérable et observable. Les mille détails de sa surface ne laissent aucun astronome indifférent.
• Le Soleil : même si l’observation des taches du Soleil est un spectacle merveilleux, il est impératif de prendre des précautions et de se munir d'un filtre solaire, sous peine de lésions oculaires graves et irréversibles.
Les planètes
• Grâce à leur large diamètre et à leur longue période de visibilité, Jupiter et Saturne sont deux planètes faciles à observer avec une lunette ou un télescope pour détailler la grande tache rouge de Jupiter et les anneaux de Saturne.
• Après le Soleil et la Lune, Vénus, baptisée étoile du Berger, est l’objet le plus lumineux du ciel. Les astronomes aiment regarder son croissant qui s’affine juste avant qu’elle ne passe entre le Soleil et la Terre.
• Planète orange qui ne scintille pas : voici l’indice qui permet de reconnaître Mars à coup sûr. Un bon télescope est nécessaire pour révéler des différences de surface.
• Mercure est la planète la plus proche du Soleil. Il est donc très facile de l'observer..
• Quant à Uranus et Neptune, elles sont difficilement observables avec un instrument amateur.
Les comètes
C’est une structure composée de glace et de poussière qui tourne en orbite autour du Soleil. En s’approchant du Soleil, du gaz et des poussières s’échappent de la comète laissant une longue traînée sur son passage : c’est la queue de la comète. Bien qu’appartenant au système solaire, les comètes s’observent dans des conditions similaires au ciel profond. On peut facilement distinguer leur panache ("Queue" de la comète) dans une paire de jumelles type 7x50 ou 10x50.
Que peut-on observer dans le ciel profond ?
Des galaxies : C’est un ensemble de milliards d’étoiles et d’autres objets retenus entre eux par la gravité. Notre galaxie porte le joli nom de Voie Lactée, en raison de la traînée blanche qui correspond à une vue par la tranche, de l’intérieur. Au cœur des galaxies, les étoiles peuvent être isolées ou regroupées en amas. Les amas globulaires regroupent des milliers d’étoiles alors que les amas ouverts sont plus clairsemés et n’ont pas de forme précise.
Des amas ouverts et globbulaires : sont formés d'étoiles qui s'agglutinent entre elles au sein de notre galaxie. Les amas globulaires regroupent des centaines de miliers d'étoiles et ont une apparence sphérique, alors que les amas ouverts sont plus clairsemés et n'ont pas de forme précise.
Des nébuleuses : ce sont des nuages de gaz et de poussières qui se situent entre les étoiles. Les étoiles naissent dans les nébuleuses diffuses et, à leur mort, leur explosion donne naissance aux nébuleuses planétaires. Même si elles sont en réalité très colorées, elles apparaîtront dans des nuances de gris si vous les observez avec un instrument amateur.
Les autres phénomènes astronomiques
Les éclipses de Soleil se produisent quand la Lune passe exactement devant le Soleil. Ce phénomène est aussi spectaculaire qu'il est rare. Lors d'une eclipse solaire totale, le disque de la Lune recouvre complètement celui du Soleil, donnant l'impression pendant quelques minutes qu'il fait nuit en plein jour.
Les éclipses de Lune, plus courantes, ont lieu quand le Soleil, la Terre et la Lune sont alignés. On voit alors la Lune s'assombrir ou prendre des teintes orangées en fonction de la position des trois corps célestes.
Lorsque la Lune passe devant une planète et la masque, on parle d’occultation.
Enfin, les pluies d'étoiles filantes restent l'un des plus éblouissant spectacles à observer à l'oeil nu, lorsque la Terre entre dans un essaim de pouissière de météorites. La plus célèbre des pluies d'étoiles filantes est celle des Perséïdes qui a lieu tous les ans en été et qui atteint son apogée le 12 août.
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