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Accueillir la biodiversité en ville
Sommaire :
1. Et les murs végétaux ?
2. Comment les collectivités peuvent-elles encourager la biodiversité ?
3. Et les abeilles dans tout cela ?
4. Prendre conscience grâce aux jardins botaniques dans les villes ?
5. Semer la biodiversité sous ses fenêtres ?
6. Et moi, comment faire ?
7. Et au pas de sa porte ?
1. Et les murs végétaux ?
Accueillir la biodiversité en ville c’est possible. Depuis quelques années, de nombreux murs végétaux ont vu le jour pour réintroduire des bulles de verdures dans les villes. Cette pratique est très appréciée des citadins qui voient des pans de murs entiers tapissés de belles plantes vertes qui s’épanouissent à leur rythme entre les constructions de béton. Cette technique revient à faire pousser des végétaux sur un support artificiel souvent vertical qui nourrira les plantes grâce au principe de capillarité qui retient l’eau.
2. Comment les collectivités peuvent-elles encourager la biodiversité ?
Les actions collectives menées par les pays, les villes ou les associations permettent d’agir assez efficacement pour le maintien de la biodiversité en ville. Ainsi l’Allemagne n’a pas hésité à mettre en place une initiative de grande ampleur : se lancer le pari de « végétaliser » 10 % de ses toits en à peine 10 ans. Mission réussie ! Mais au fait, les toits végétaux kézako ?
Montmartre, photo Richard Boutin |
Il s’agit d’une technique utilisée depuis de nombreuses années dans les pays scandinaves afin d’obtenir une meilleure isolation thermique. Ensuite, il existe deux possibilités :
- soit utiliser une végétation dite « extensive », constituée de plantes robustes (les mousses, les plantes grasses, etc.) qui ne demandent pas beaucoup d’entretien ;
- Soit une végétation dite « intensive » qui demandera au préalable d’avoir un toit en pente douce et une couche de terre assez importante permettant de cultiver toutes sortes de végétaux.
- Il est tout de même à souligner que cette solution demande plus de soins mais n’en est que plus efficace. De manière générale, l’utilisation de la végétation de toit renforce l’isolation thermique et aide à la fixation du dioxyde de carbone par plantes.
- Un moyen efficace de lutter contre le réchauffement climatique et il a été estimé que même avec moins de 10 % de toits végétalisés dans la ville moyenne, cela reviendrait à baisser d’environ 1,5 °C la température extérieure.
Sans compter que ces toits de végétation seront autant de nouveaux abris pour les insectes et les oiseaux des villes…
Bercy, photo Richard Boutin | Bercy, photo Richard Boutin |
3. Et les abeilles dans tout cela ?
Les villes possèdent de nombreux jardins qui abritent bien souvent des fleurs magnifiques et odorantes… Ce sont de véritables paradis pour les petites abeilles urbaines qui tentent de survivre en ville. Oui mais voilà, les pesticides sont très largement incriminés dans le phénomène entraînant la disparition croissante de populations d’abeilles domestiques et ceci même dans des milieux où l’agriculture intensive n’est pas omniprésente.
Pour pallier ce problème préoccupant, des associations en lien avec l’Union nationale de l’apiculture française tentent d’installer de plus en plus de ruches dans les jardins publiques et également sur les toits des bâtiments de la ville.
4. Prendre conscience grâce aux jardins botaniques dans les villes ?
Certaines villes s’engagent de plus en plus en créant des « jardins botaniques » afin de favoriser la démarche de valorisation de plantes et de fleurs menacées pour promouvoir la biodiversitéau cœur des villes. À cet effet, un étiquetage spécifique stipule le degré de vulnérabilité des espèces. Ce dispositif invite le public à réaliser quelles menaces pèsent sur le monde végétal et prendre connaissance du nombre croissant d’espèces en danger d’extinction.
Bercy, photo Richard Boutin |
5. Semer la biodiversité sous ses fenêtres ?
Des jardins suspendus font également parler d’eux et apportent une touche de nature aux habitations urbaines. Ainsi balcons, murets ou simples fenêtres peuvent se parer de fleurs, de plantes d’ornements ou même d’aromatiques qui permettront de renouveler ses petits plats. Un vrai régal pour les papilles et en plus, on pourra dire « C’est moi qui l’ai fait pousser » ! Voir notre kit de semences bio pour potager en carré
Jardin partagé, photo Ecobox | Potager MNHN, photo N&D |
6. Et moi, comment faire ?
Dans les jardins :
Pour favoriser la biodiversité dans les villes, nul besoin d’entreprendre des actions compliquées. Il est possible de favoriser la biodiversité tout simplement :
- En évitant de couper court sa pelouse ou encore mieux, en ne la coupant plus du tout !
- C’est le cas de la ville de Toulouse qui laisse pousser l’herbe haute le long du canal du midi et dans certaines zones de jardins de la ville.
- Cette mesure simple permet aux plantes de s’épanouirent pleinement et aux insectes et petits animaux de se créer des écosystèmes sécurisés où ils peuvent s’abriter en tout quiétude.
- Cette réserve naturelle miniature ne sera pas sans attirer les oiseaux qui y viendront sur le site en quête de nourriture.
- Pour en savoir plus sur les techniques qui permettent d’accueillir la biodiversité au jardin, consultez la fiche : Les 10 astuces du jardinage bio.
7. Et au pas de sa porte ?
Pour avoir le plaisir d’observer des oiseaux, rien de plus facile que d’installer un petit nichoir à oiseaux gorgé de graines pour les nourrir en hiver. Quelques graines de tournesol ou une boule de graisse feront leur bonheur en cette saison aux températures assez rudes. Cela permettra de reconnaître les oiseaux des villes comme le moineau ou le merle et de sensibiliser le public à leur protection.
Sortie Ornitho, photo Richard Boutin |
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