Télescope maksutov 7'' cgem ii

Le télescope CGEM II Maksutov 7’’ est un instrument spécialisé, conçu pour des vues détaillées et très contrastées. Grâce au tube optique Maksutov-Cassegrain, à la monture équatoriale robuste et au trépied, ce kit permet d'obtenir des vues incomparables. Les astronomes situés dans des zones urbaines apprécieront la capacité du Mak à faire ressortir les contrastes des objets célestes.

Conception optique Maksutov-Cassegrain

Le Maksutov est un télescope catadioptrique, ce qui signifie que la conception optique comprend à la fois une lentille et un miroir. La lumière qui traverse le Mak passe par la lentille correctrice (le ménisque), le miroir primaire et un miroir secondaire sphérique avant d'atteindre l'oculaire. Les images sont claires, nettes et pratiquement exemptes d'aberration chromatique. La conception optique du Maksutov-Cassegrain offre plusieurs avantages uniques. Au lieu d'un miroir secondaire, le Mak comporte un « point secondaire » de revêtement réfléchissant appliqué directement à l'intérieur du ménisque. De ce fait, le télescope ne nécessite pas de collimation fréquente comme un Schmidt-Cassegrain. En outre, le point secondaire est nettement plus petit qu'un miroir secondaire Schmidt-Cassegrain traditionnel, ce qui confère au Mak ses vues très contrastées.

Une chose importante à noter à propos des télescopes Maksutov-Cassegrain est que la lentille correctrice de Maksutov, plus grande et plus lourde. De ce fait, elle prend plus de temps à refroidir et à s'adapter à la température de l'air ambiant qu'un Schmidt-Cassegrain de la même ouverture.

Monture CGEM II

La CGEM II est une monture équatoriale robuste, capable de supporter le Mak 7’’. Sa capacité de charge de 18 kg peut supporter le tube optique de 8.6 kg avec facilité, ce qui laisse beaucoup de capacité pour votre caméra et vos accessoires. Le trépied robuste à hauteur réglable est doté de pieds en acier avec des repères gradués qui facilitent l'extension des pieds à la même hauteur. Le Mak 7’’ se monte directement à la CGEM II grâce à sa barre queue d'aronde CGE.
La monture est dotée de nombreuses fonctionnalités et commodités qui facilitent l’astrophotographie avec le Mak 7’’. La monture entièrement informatisée va automatiquement « aller pointer » n'importe lequel des 40 000+ objets astronomiques sélectionnés dans la base de données de la raquette de commande NexStar+ et va automatiquement suivre l'objet.
Conçu pour l'imagerie, le système d'entraînement motorisé CGEM II assure un suivi précis pendant l'exposition. Au cœur du système se trouvent des servomoteurs à courant continu à faible engrenage avec des encodeurs optiques intégrés. La conception à faible engrenage permet aux moteurs de fonctionner en douceur, tandis que les encodeurs optiques intégrés assurent la précision. Les moteurs font tourner des engrenages à vis sans fin en acier, soutenus par des roulements de précision, contre des roues à vis sans fin en laiton. Ces composants contribuent également au fonctionnement souple et précis du système d'entraînement du moteur.
Pour suivre les objets dans le ciel, la monture doit d'abord être alignée sur le pôle. Celestron rend ce processus plus facile que jamais grâce à la procédure innovante d'alignement polaire All-Star. Aucun équipement supplémentaire, tel qu'un viseur polaire, n'est nécessaire. Mieux encore, l'alignement peut généralement être réalisé en 15 minutes environ, même sans vue claire de Polaris.
Toutes les montures ont une certaine quantité « d'erreur de suivi périodique » inhérente à elles, causée par de minuscules imperfections de l'engrenage. Pour atténuer ce phénomène, la CGEM II dispose d'un système de correction permanente des erreurs périodiques (PEC). Si vous souhaitez obtenir un niveau de précision encore plus élevé, la CGEM II dispose également d'un port autoguidage dédié permettant de connecter une caméra d'autoguidage directement à la monture afin de corriger les erreurs de suivi résiduelles.
Les conditions d'imagerie sont optimales lorsque les objets célestes se trouvent à leur point le plus élevé dans le ciel, appelé méridien. Mais certaines montures équatoriales ont des difficultés à suivre le méridien, car elles doivent effectuer un « retournement méridien », c'est-à-dire réajuster leur position pour éviter que le tube optique ne heurte la monture. La CGEM II ne souffre pas de ce problème. Elle passe facilement le méridien et n'a pas besoin d'effectuer de retournement méridien avant que l'objet ne soit à 20° du méridien.