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- Câliner
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- Apprendre à vivre ensemble
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- Les « nonscos » et les « déscos »
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- La crise d’adolescence : un passage obligé ?
- Des écueils à éviter
- Un deuil à faire
- Demain, un monde nouveau
Les « nonscos » et les « déscos »
« Nous parents, avons choisi d’assurer l’instruction de nos propres enfants à la maison. » Quoi ? Mais l’école obligatoire alors ? Eh bien, contrairement aux idées reçues, ce n’est pas l’école qui est obligatoire mais l’instruction. Libre à chacun de l’assurer comme il l’entend.
Combien sont les enfants déscos (pour déscolarisés) ou non‑scos (non scolarisés) ? En 2006, 2 869 enfants étaient instruits en famille sans cours par correspondance reconnus par l’État. On peut y ajouter les 5 989 inscrits cette année-là au CNED pour les cours par correspondance de l’élémentaire et 4 463 enfants inscrits à un cours privé reconnu par l’État (chiffres cités sur le site de LAIA).
Avec des formules différentes dans chaque famille : certains s’appuient sur des cours par correspondance et privilégient un emploi du temps cadré, d’autres laissent l’enfant apprendre au gré des expériences familiales quotidiennes : on travaille les proportions quand on cuisine, les sciences naturelles quand on part en balade, l’histoire quand on visite un château… Une démarche qui réclame une véritable vocation de la part des parents.
Et ailleurs ? Aux États-Unis, on estime que 4 à 5 % d’une classe d’âge ne va pas à l’école. La virtual education permet même à des enfants inscrits dans un établissement public de suivre les cours via Internet. En Grande-Bretagne, 150 000 enfants sont instruits à la maison et 60 000 au Canada.
En Belgique et en Autriche, la loi oblige à suivre les programmes scolaires. En Italie, les parents doivent avoir un niveau de revenu et de diplômes suffisant. Au Danemark, les parents peuvent même choisir leur inspecteur. En Allemagne, l’instruction à la maison est interdite.