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- Manger bio à tout âge
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- Des jeux à vivre
- Des enjeux sanitaires
- Allaiter or not allaiter ?
- Dormir avec son bébé : pour ou contre ?
- Quand l’enfant paraît
- La génération du choix
- Élever son enfant autrement
- Manger
- Diversifier : quand et comment ?
- La viande : une nécessité ?
- Local et de saison
- Transmettre le plaisir de la table
- Être en pleine forme
- Ce qui se cache dans les jolis flacons
- Faire le tri
- Garanties du bio
- Des montagnes de couches
- Et hop, en machine !
- Pour une santé de fer
- La médecine traditionnelle : vaccination et antibiotique
- Et les vêtements ?
- Chambre riche en polluants
- Câliner
- Porter bébé : en route pour la liberté
- Ménager sa monture
- Trouver sa propre formule
- Jouer
- Quel jouet pour quel enfant ?
- Des enjeux sociaux et écologiques
- Les alternatives : les labels
- Les adultes de demain
- Des jouets à partager
- Requiem pour un jouet
- Apprendre
- Choisir l’éducation non violente
- L’école publique pour tous ?
- La nature est mon cahier
- Apprendre à vivre ensemble
- Les écoles alternatives : comment choisir ?
- Les « nonscos » et les « déscos »
- Le retour au système classique
- S’ouvrir au monde
- La fin de la fusion : se séparer
- Une deuxième maison : chez la nounou
- Crèches : initiation à la collectivité
- Se préparer à la société de consommation : la pub et les marques
- Quel rôle pour la télé ?
- Société de consommation : attention armes massives
- Aller plus loin : la simplicité volontaire ?
- Et après ?
- La crise d’adolescence : un passage obligé ?
- Des écueils à éviter
- Un deuil à faire
- Demain, un monde nouveau
Manger bio à tout âge
L’arrivée d’un enfant dans la famille est souvent le moment pour les parents de s’interroger sur ce qui arrive dans leur assiette. Sans surprise, c’est donc aussi souvent à cette période que le bio fait son apparition dans la cuisine.
Par principe de précaution, de nombreux parents font confiance aux garanties des aliments bio, d’autant plus qu’ils présentent en général des apports nutritionnels plus intéressants (plus riches en vitamines, anti-oxydants et moins riches en eau). Parmi les consommateurs acheteurs de produits bio, 96 % le font pour préserver leur santé et 92 % pour être certains que les produits sont sains (baromètre 2007 de l’Agence Bio).
En plus de l’impact sanitaire certes déterminant, l’impact du bio sur la planète est moindre : 20 % d’énergie consommée en moins et 30 % d’émissions de gaz à effet de serre en moins (source : IFEN 2004 cité dans « Achetons responsable ! »).
Les labels
• AB
AB garantit une culture sans engrais ni pesticides de synthèse et l’absence de traitements après récolte comme l’irradiation. Les animaux sont élevés dans le respect du bien-être animal et sans antibiotiques. Les produits transformés doivent contenir au moins 95 % d’ingrédients d’origine biologique. Le respect du cahier des charges est contrôlé chaque année par des organismes indépendants.
• Le label biologique européen
Moins exigeant que AB, ce label garantit au moins 95 % d’ingrédients cultivés en bio (en masse) et un contrôle extérieur. Apposé sur tous les emballages de produits bio à partir de 2010, il est rejeté par de nombreux producteurs bio, en particulier à cause de sa tolérance aux OGM, jusqu’à 0,9 %.
• Agriculture raisonnée
Le principe est simple : on utilise des produits phytosanitaires lorsque c’est vraiment nécessaire. L’appréciation tout à fait subjective de cette nécessité est laissée à l’agriculteur.Toujours ça de pas pris !
Six fois moins de résidus de pesticides dans l’organisme. C’est le joli résultat d’une étude menée sur les enfants de 2 à 4 ans nourris en bio par rapport à leurs camarades nourris en conventionnel (étude parue en 2002 dans Health Perspect).À voir:
Nos enfants nous accuseront, un documentaire positif de Jean-Paul Jaud qui retrace l’aventure incroyable de parents mettant en place une cantine bio dans leur village.Dans mon AMAP
En prenant un abonnement auprès d’un agriculteur en AMAP (Association pour le maintien de l’agriculture paysanne), non seulement on lui permet de sécuriser ses revenus et on participe au maintien de la vie rurale, mais on dispose aussi d’un panier de légumes frais, de saison, cultivés localement, dont on connaît les conditions de production. Mieux encore, on dispose d’une voix pour décider quelles doivent être les cultures de l’année suivante et, parfois même, on peut donner un coup de main sur certains travaux des champs.