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- Manger bio à tout âge
- Les alternatives au lait de maman
- Des jeux à vivre
- Des enjeux sanitaires
- Allaiter or not allaiter ?
- Dormir avec son bébé : pour ou contre ?
- Quand l’enfant paraît
- La génération du choix
- Élever son enfant autrement
- Manger
- Diversifier : quand et comment ?
- La viande : une nécessité ?
- Local et de saison
- Transmettre le plaisir de la table
- Être en pleine forme
- Ce qui se cache dans les jolis flacons
- Faire le tri
- Garanties du bio
- Des montagnes de couches
- Et hop, en machine !
- Pour une santé de fer
- La médecine traditionnelle : vaccination et antibiotique
- Et les vêtements ?
- Chambre riche en polluants
- Câliner
- Porter bébé : en route pour la liberté
- Ménager sa monture
- Trouver sa propre formule
- Jouer
- Quel jouet pour quel enfant ?
- Des enjeux sociaux et écologiques
- Les alternatives : les labels
- Les adultes de demain
- Des jouets à partager
- Requiem pour un jouet
- Apprendre
- Choisir l’éducation non violente
- L’école publique pour tous ?
- La nature est mon cahier
- Apprendre à vivre ensemble
- Les écoles alternatives : comment choisir ?
- Les « nonscos » et les « déscos »
- Le retour au système classique
- S’ouvrir au monde
- La fin de la fusion : se séparer
- Une deuxième maison : chez la nounou
- Crèches : initiation à la collectivité
- Se préparer à la société de consommation : la pub et les marques
- Quel rôle pour la télé ?
- Société de consommation : attention armes massives
- Aller plus loin : la simplicité volontaire ?
- Et après ?
- La crise d’adolescence : un passage obligé ?
- Des écueils à éviter
- Un deuil à faire
- Demain, un monde nouveau
Quel rôle pour la télé ?
Toujours disponible, de bonne humeur et pleine de nouveautés… Non, il ne s’agit pas du portrait de la femme idéale, mais d’une sorte de nounou idéale devant laquelle il est tentant parfois de laisser ses enfants : la télévision.
Pour les 4-10 ans, c’est en moyenne 2 heures de télé quotidiennes dont 80 % de programmes non conçus à leur intention (chiffres de 2003 dans Enfants, consommation et publicité télévisée de Monique Dagnaud, éditions la Documentation française).
On a tous vu les fameux dessins d’enfants gavés de télé, maladroits et sans aucune créativité… Alors, faut-il jeter sa télé par la fenêtre ? Non, parce qu’il s’agit d’un déchet polluant et qu’il vaut mieux la déposer à la déchetterie.
Plus sérieusement, pour les parents, il s’agit de garder le contrôle sur ce que regardent les enfants, en qualité comme en quantité.
Les recommandations du code de bonne conduite du BVP
Le Bureau de vérification de la publicité édite un code de bonne conduite à destination des publicitaires.
7.1 : La publicité ne doit pas suggérer que la seule possession ou l’utilisation d’un produit donne à l’enfant un avantage physique, social ou psychologique sur les autres enfants de son âge, ou que la non-possession de ce produit aurait un effet contraire.
7.2 : La publicité s’adressant aux enfants ne doit pas susciter un sentiment d’urgence d’achat ou suggérer que cet achat possède un caractère indispensable.
7.4 : Le message publicitaire ne doit pas comporter des mentions incitant directement les enfants à persuader les parents de leur acheter le produit ou service présenté.Télé interdite aux moins de 3 ans :
Depuis le 1er novembre 2008, le CSA interdit de diffuser des programmes aux enfants de moins de 3 ans. Et les chaînes étrangères, explicitement destinées aux moins de 3 ans, doivent afficher l’avertissement « regarder la télévision peut freiner le développement des enfants de moins de 3 ans, même lorsqu’il s’agit de chaînes qui s’adressent spécifiquement à eux ». On ne pourra pas dire qu’on ne savait pas…10 jours sans télé !
À Ziegelwasser, près de Strasbourg, 250 écoliers du primaire se sont engagés à ne pas regarder la télévision ou jouer à des jeux vidéo pendant 10 jours. L’objectif ? Retrouver un œil critique vis-à-vis des écrans et se défaire des habitudes. L’étonnant retentissement de l’opération (une soixantaine de lettres de soutien par jour et des reportages des télés étrangères) suggère en tout cas que le sujet touche un point sensible de notre société.