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Les associations et la biodiversité
Les associations de sauvegarde de l’environnement jouent un rôle souvent primordial pour améliorer le sort des espèces animales et végétales dans le monde. Elles sont à l’origine d’actions concrètes, comme le comptage des espèces, la cartographie de leur présence et la mise en œuvre de projets de sauvegarde de la biodiversité. Elles épaulent aussi les scientifiques et apportent leur soutien logistique et financier. Ces associations permettent une meilleure information du grand public et parviennent par ce biais à faire pression sur les politiques gouvernementales. C’est ainsi qu’en 1982, à la suite des actions menées par Greenpeace contre les baleiniers, la commission baleinière internationale a adopté un moratoire sur la chasse commerciale de ces grands cétacés.
• Les combats de Greenpeace
Cette association s’est fait connaître par des actions de terrain à la fois directes et spectaculaires. Ainsi, un de ses bateaux, l’Artic Sunrise, sillonne la Méditerranée à la recherche des bateaux pirates qui continuent à pêcher au moyen de filets dérivants malgré l’interdiction de ceux-ci. Si tel est le cas, l’association détruit le filet avant de le remettre aux autorités. Ces actions « coups de poing » souvent médiatiques ne doivent pas faire oublier que Greenpeace mène aussi depuis des années un travail de fond sur tous les sujets cruciaux concernant l’environnement et la biodiversité. Ainsi, entre 1998 et 2001, Greenpeace a mené des campagnes contre Lapeyre, premier revendeur de bois amazonien, et fait pression sur Castorama et Leroy Merlin : grâce à ce lobbying, depuis 2005, ces deux enseignes s’approvisionnent à 100 % en bois labellisé FSC.
À consulter• L’action multiforme du WWF
Les campagnes Forêts, Océans et OGM sur le blog de Greenpeace
www.greenpeace.org/france
Cette association œuvre sur de nombreux fronts (protection des océans et des forêts, lutte contre le réchauffement climatique…) et participe activement à la sauvegarde des espèces et de la biodiversité.
Le WWF participe également au programme européen Life COEX qui vise à améliorer la coexistence entre l’agriculture et les grands carnivores (loups et ours). En France notamment, ce programme a pour but d’améliorer la protection des troupeaux, de valoriser les produits fermiers de la zone à ours, et de sensibiliser le grand public.
Les actions menées par le WWF sont pilotées par la « Liste rouge de l’UICN » créée par l’Union mondiale pour la Nature (UICN) : il s’agit de l’inventaire mondial le plus complet de l’état de conservation global des espèces végétales et animales de la planète. Grâce à cette liste rouge, on sait aujourd’hui de façon sûre que 12 % des espèces d’oiseaux, 21 % des mammifères, 30 % des amphibiens et un tiers des espèces de conifères sont
menacées d’extinction.
La fin des filets dérivants
La campagne menée dans le Pacifique en 1990 par le bateau de Greenpeace Rainbow Warrior II, a mis en lumière les dégâts occasionnés à la faune marine par l’utilisation d’immenses filets dérivants. En 1992, le moratoire sur les filets dérivants de grande taille, adopté précédemment par l’Assemblée générale des Nations unies, a abouti enfin à une interdiction mondiale. Une bonne nouvelle pour la faune marine.La protection des tortues luth de Guyane
Les tortues marines, notamment les tortues luth (les plus grandes tortues au monde), sont actuellement en voie de disparition, victimes de la pêche industrielle, du braconnage des œufs et de la pollution. Leur rôle écologique est pourtant très important, puisqu’elles se nourrissent essentiellement de méduses et contribuent ainsi à limiter la prolifération de ces animaux. Les scientifiques étudient leur mode de vie, et notamment leurs trajets migratoires grâce à des balises Argos fixées sur leur dos (projet CNRS/Strasbourg). Depuis 1977, le WWF est présent en Guyane pour préserver la plage d’Awala-Yalimapo, le plus grand site de ponte des tortues luth au monde.
Chaque année, des bénévoles et des acteurs de terrain patrouillent sur les plages pour éviter le braconnage, compter les tortues et les identifier au moyen d’une puce électronique. Ils interviennent aussi dans les écoles et sensibilisent les habitants et les touristes en les accueillant dans la Maison de la
réserve naturelle de l’Amana.À consulter
Campagne Citoyenneté et actions collectives sur le blog des Amis de la Terre
www.amisdelaterre.org