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Écovoyageur : le plaisir de contempler
• Ne laisser que « l’empreinte de ses pas »
Défini dans les années 80, l’écotourisme « est une forme de voyage responsable, dans des espaces naturels, qui contribue à la protection de l’environnement et au bien-être des populations locales ». Cette définition implique des voyages individuels ou en petits groupes qui permettent au voyageur de s’immerger dans une nature préservée, située souvent dans une aire protégée, et sans perturber son fonctionnement naturel. Le but du voyage peut être un des « points chauds » de la biodiversité mondiale, ou encore une découverte de montagnes ou de déserts.
• Écotourisme européen
Tout le pourtour européen de la Méditerranée est un haut lieu de biodiversité et les eaux de la mer Méditerranée, qui ne représentent pourtant que 0,8 % de la surface de l’océan mondial, hébergent 8 à 9 % de sa biodiversité, soit de 10 000 à 12 000 espèces. Les espaces naturels protégés, comme les parcs naturels régionaux, sont de véritables laboratoires d’écotourisme, qui ont été associés à la création et à la gestion des Hôtels au naturel et des gîtes Panda labellisés par le WWF : le propriétaire de ces gîtes s’engage à protéger l’environnement, et tous ces lieux d’accueil disposent d’une mallette de découverte de leur environnement proche.
• Écotourisme au Costa Rica
Ce petit pays d’Amérique centrale a la chance de posséder des écosystèmes extrêmement variés : plages de rêve en bordure de la mer des Caraïbes et du Pacifique, zones de mangroves, régions volcaniques et forêt équatoriale s’étendant sur près de la moitié de sa surface. Si bien que ce petit pays grand comme la région Midi-Pyrénées possède 5 % de la biodiversité mondiale ! De nombreux parcs naturels, des réserves biologiques et des zones protégées permettent d’éviter toute érosion de la biodiversité tropicale. Si bien que le tourisme « nature » représente la deuxième ressource du pays. Parmi les 1,6 million de touristes attirés par cette nature préservée, de nombreux écotouristes pratiquent un tourisme à petite échelle, en logeant chez des communautés indigènes vivant dans la forêt tropicale : ce qui permet à celles-ci de diversifier leurs revenus et de vendre le produit de leur artisanat.
Le Parc national des Cévennes
Reconnu comme « réserve mondiale de biosphère » par l’UNESCO en 1984, ce parc de 91 000 ha situé en moyenne montagne a permis la réintroduction des vautours fauves et des castors ; c’est aujourd’hui l’une des régions européennes ayant connu le plus fort enrichissement biologique en 20 ans.INTERVIEW : Interview Philippe Marais, Co-fondateur et directeur du voyagiste Saïga, www.saiga-voyage-nature.fr
Pourriez-vous nous détailler les programmes montés par votre agence, programmes orientés plus particulièrement vers la protection de la biodiversité ?
La plupart de nos programmes sont orientés vers la biodiversité. Nos séjours deviennent de plus en plus des séjours d’action pour la nature, et sont appelés « Agir pour la nature ».
Auriez-vous des exemples concrets à nous fournir ?
• Celui d’une ONG sénégalaise qui a accompagné la volonté de villageois de réaliser une aire marine protégée communautaire. Ce qui entraîne une évolution des pratiques de la pêche, et en particulier de nouvelles règles de prélèvement de la ressource ainsi qu’une surveillance de la zone. Les villageois ont aussi souhaité réaliser un lieu d’accueil qui permet à leurs hôtes de passer une semaine au Sénégal et de découvrir et comprendre leurs pratiques communautaires.
• Ou encore une initiative de populations locales au Costa Rica, destinée à mener des actions de restauration de la forêt. Les visiteurs ont la possibilité de s’impliquer concrètement dans des travaux d’aide au maraîchage ou à l’élevage caprin.
De plus, cette démarche permet de contribuer financièrement à l’achat de terrain et de créer des emplois locaux.
Quelle est la proportion de ces séjours « d’action pour la nature », par rapport à vos autres activités ?
Sur 32 programmes au total, nous en avons 17 qui s’intitulent « Agir pour la nature » et 15 « Voyage de découverte du patrimoine naturel ». L’essentiel de cette action pour la nature consistant en une contribution financière à destination des communautés ou ONG autochtones. Plus généralement, Saïga a pour but de participer à la réconciliation de l’homme avec la nature et d’œuvrer pour un tourisme plus responsable et solidaire…
Et donc d’impliquer les populations locales et de garantir l’équité des échanges économiques.Le projet Reef Check
Fondée en 1996, cette organisation s’est donné pour objectif de créer un réseau international de volontaires chargé de recenser régulièrement l’état de santé des récifs suivant des méthodologies standardisées. Représentés dans 85 pays, les protocoles de Reef Check sont appliqués par des centres de plongée et autres groupements pratiquant des activités nautiques… L’organisation a permis notamment en 2002 de publier le premier rapport scientifique écrit sur la crise globale des récifs coralliens.
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