Sommaire

• État des lieux
• La Terre primitive et les bactéries
• Cellule eucaryote et biodiversité
• L’explosion du Cambrien et les 5 grandes extinctions
• La biodiversité aujourd’hui
• Évolution, écosystèmes et biodiversité
• Nourriture, santé et biodiversité
• Agriculture industrielle et environnement
• La domestication des plantes
• Histoire des techniques agricoles
• La révolution du xxe siècle
• Agricultures du Sud
• Nouvelles agricultures
• Viande et produits laitiers
• Poissons et crustacés
• Santé et biodiversité
• Habiter et jardiner
• L’architecture à biodiversité positive
• L’aménagement intérieur
• Jardiner biodiversité
• Accueillir la biodiversité
• Consommation, énergie et biodiversité
• L’énergie grise
• Consommer différemment
• Produits d’entretien et de toilette
• Habits et fourrures
• Voyages et biodiversité
• Tourisme de masse et biodiversité
• Voyager lentement
• Consommer local
• Écovoyageur : le plaisir de contempler
• Écovoyageur en action
• Ensemble pour la biodiversité
• Les toits végétaux
• Les murs végétaux
• Biodiversité dans ma ville
• Les associations et la biodiversité

Les toits végétaux

Cette technique est utilisée depuis très longtemps par les pays scandinaves pour obtenir une meilleure isolation thermique. La végétalisation extensive, constituée par des plantes robustes (mousses, plantes grasses, graminées) nécessite peu d’entretien. Pour une végétalisation intensive, le toit doit posséder une pente douce et une couche de terre plus importante : ce qui permet de cultiver toutes sortes de végétaux, mais nécessite plus de soins. Globalement cette végétalisation des toits permet une meilleure isolation thermique, ainsi qu’une fixation accrue du dioxyde de carbone par les végétaux, ce qui contribue à la lutte contre le réchauffement climatique. On estime que la présence de toitures vertes – même sur moins de 10 % des toits de la ville – ferait baisser la température d’environ 1,5 °C ! Évidemment ces nouvelles surfaces sont autant de refuges pour les insectes ou les oiseaux…

Les abeilles de Lille
En 2006, Lille s’associe à l’Union nationale de l’apiculture française qui œuvre pour la survie des abeilles menacées de disparition en raison de l’utilisation massive de pesticides. Lille s’est ainsi dotée de 28 ruches essaimées sur les jardins et les toits de la ville (dont 3 trônent sur les toits de l’opéra !).