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Les murs végétaux
Patrick Blanc – chercheur et spécialiste des plantes tropicales – ayant observé que bon nombre de plantes poussaient sur des supports exempts de sols, comme les rochers ou les troncs d’arbres, a eu l’idée originale de créer des murs végétaux en ville. Sa technique permet de faire pousser des plantes sur un support artificiel vertical. Les racines des plantes se développent ainsi sur une couche de feutre en polyamide expansé qui retient l’eau et possède un fort pouvoir de capillarité. Un arrosage maintient un niveau d’humidité minimal et dispense aux plantes une solution nutritive. C’est ainsi que le mur du musée du quai Branly a été végétalisé en 2004. Cette surface de 800 m2 est recouverte de plus de 15 000 plantes de 150 espèces différentes. Ces surfaces permettent là encore la fixation du carbone atmosphérique et constituent de précieux refuges pour les oiseaux dans des milieux citadins souvent hostiles.
Toulouse et l’herbe
Sur les berges du canal du Midi et dans certaines zones des jardins de la ville, on ne fauche plus : l’herbe reste haute pour favoriser la biodiversité ! Des plantes variées y poussent et forment des écosystèmes riches : les insectes s’y nourrissent et s’y abritent, ce qui attire les grenouilles et les oiseaux en quête de nourriture…
INTERVIEW : Interview Danielle Poliautre
Adjointe au maire de Lille et déléguée à la qualité de vie et au développement durableQuelles sont les actions menées par la Ville de Lille pour protéger la biodiversité ?
Nos actions concernent plus particulièrement l’alimentation car son élaboration comme sa distribution ont un impact direct sur la protection des sols ou la variété des cultures. Nous avons pour objectif de servir 50 % de produits bio en restauration collective à l’échéance 2014. Les marchés publics permettent de créer un « appel d’air » pour le bio qui favorise la protection de l’eau, la régénération des sols et celle des plantes.
En 2003-2004 une campagne pour « le droit à l’alimentation saine pour tous » avait pour objectif de promouvoir les circuits courts et le bio, et de favoriser un retour du maraîchage autour de la ville. Ce qui a un impact sur la qualité de l’alimentation, sur l’équité et sur la culture.
Et plus précisément la nature en ville ?
Les efforts de la Ville de Lille pour y maintenir la nature datent des années 2003-2004 : nous n’utilisons pas de produits chimiques pour éradiquer les « mauvaises herbes », plantons des espèces locales, développons les éco-quartiers ainsi que la trame verte et bleue. Enfin, « NaturaLille » permet la conjonction des efforts des associations et de l’action publique en matière d’environnement.
Et pour le futur ?
Nous avons l’ambition de poursuivre nos actions avec une vision très large de la biodiversité, qui est le patrimoine physique, culturel et naturel que nos ancêtres nous ont légué et que nous devons transmettre à nos enfants. Nous souhaitons que le « Festival futurs viables » devienne annuel et intègre la Semaine du développement durable. Avec le projet de se « réapproprier le futur » pour tenir compte à la fois des actions à mener pour maîtriser le changement climatique et celles visant à préserver la biodiversité.Le prix de l’écologie urbaine
Attribué par le ministère de l’Écologie, ce prix a récompensé en 2008 l’association Multi’Colors pour un projet de création de refuges urbains. Cinq jardins pédagogiques – dont trois sur des sites HLM – vont être créés pour valoriser la place de la nature en ville. Les habitants pourront ainsi participer au jardinage et à l’observation des oiseaux.
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