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La domestication des plantes
Il y a environ 10 000 ans, les hommes se sédentarisent dans la région du croissant fertile marquant ainsi les débuts de l’agriculture. En semant des graines provenant de plusieurs épis récoltés dans la nature, ils obtiennent des plantes aux caractéristiques différentes : certaines germent plus tôt, d’autres ont des tiges peu solides... Lors de la première récolte, fin juin, une partie des graines est conservée pour les futures semences. L’année suivante, on sème donc uniquement des lignées qui étaient mûres fin juin et sur pied. Ce processus, recommencé des centaines de fois, permet de sélectionner des blés à tige solide, et mûrissant au même moment. Par ailleurs la présence de blés sauvages poussant librement à côté des blés cultivés permet de maintenir, entre ces plantes, un flux de gènes par croisements aléatoires. Or ces blés sauvages ont développé des adaptations pour survivre à la sécheresse, au vent, aux ravageurs. Ces croisements ont donc amélioré les qualités des blés cultivés. Le processus de domestication d’autres plantes (riz, maïs, orge, pomme de terre) s’est déroulé de la même façon : leur diversité a été maintenue grâce aux formes sauvages présentes à proximité.
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