Connectez-vous à votre compte pour ajouter un favori à votre liste d'envies.
- État des lieux
- La Terre primitive et les bactéries
- Cellule eucaryote et biodiversité
- L’explosion du Cambrien et les 5 grandes extinctions
- La biodiversité aujourd’hui
- Évolution, écosystèmes et biodiversité
- Nourriture, santé et biodiversité
- Agriculture industrielle et environnement
- La domestication des plantes
- Histoire des techniques agricoles
- La révolution du xxe siècle
- Agricultures du Sud
- Nouvelles agricultures
- Viande et produits laitiers
- Poissons et crustacés
- Santé et biodiversité
- Habiter et jardiner
- L’architecture à biodiversité positive
- L’aménagement intérieur
- Jardiner biodiversité
- Accueillir la biodiversité
- Consommation, énergie et biodiversité
- L’énergie grise
- Consommer différemment
- Produits d’entretien et de toilette
- Habits et fourrures
- Voyages et biodiversité
- Tourisme de masse et biodiversité
- Voyager lentement
- Consommer local
- Écovoyageur : le plaisir de contempler
- Écovoyageur en action
- Ensemble pour la biodiversité
- Les toits végétaux
- Les murs végétaux
- Biodiversité dans ma ville
- Les associations et la biodiversité
Accueillir la biodiversité
• Une prairie sauvage
Il est intéressant de laisser d’importantes surfaces du jardin à l’écart de la tonte : cela permet de maintenir des plantes et des insectes très utiles à l’équilibre du jardin. L’ortie, par exemple, est l’hôte exclusif de plusieurs papillons : paon du jour, vulcain, petite tortue... Elle nourrit également des pucerons noirs vivant exclusivement sur elle. Les coccinelles attirées par ceux-ci en profitent pour débarrasser les plantes cultivées de leurs propres pucerons. Globalement, l’ortie peut accueillir à elle seule une centaine d’espèces d’insectes différents !
L’achillée millefeuille attire de petites abeilles et guêpes qui la butinent, des araignées accrochent leur toile entre ses tiges et ses graines régalent les oiseaux en hiver. Le lotier, riche en nectar, attire les insectes butineurs, bourdons, syrphes et ses feuilles nourrissent certains papillons (zygène du trèfle, lycène bleu)…
L’eau de pluie
Pour arroser le jardin, il est facile de récupérer l’eau de pluie dans de grands conteneurs placés à l’extérieur et reliés à une gouttière. Cette eau – non traitée – ne contient pas de chlore et possède donc l’avantage de ne pas détruire les micro-organismes du sol.
• Des refuges multiplesà lire
Cahier pratique CPN Jardin sauvage et Guide pédagogique du printemps vivant Au jardin, à commander sur :
> www.fcpn.org/publications_nature/doc_cpnBiodiversité des abeilles
Les abeilles domestiques et les bourdons contribuent pour une large part à la pollinisation des cultures, mais d’autres espèces – sauvages – y participent également : les osmies, les mégachiles... De récentes études montrent qu’une grande biodiversité
des abeilles permet une meilleure fructification.
Pour accueillir les oiseaux, on peut acheter ou fabriquer des nichoirs. Le diamètre d’ouverture de l’entrée de ceux-ci doit permettre le passage de l’oiseau et éviter celui des prédateurs. Ainsi, la mésange bleue se satisfera d’une ouverture de 27 à 28 mm de diamètre, le moineau friquet (et la sitelle torchepot), de 32 à 34 mm…
Une bûche de 4 à 10 cm de longueur percée de trous de différents diamètres abritera les abeilles et les guêpes solitaires. Des planchettes espacées de 4 mm et juxtaposées conviendront aux coccinelles en imitant les interstices protecteurs trouvés dans les écorces d’arbres. Un muret en pierre doté de parties creuses fera le bonheur des lézards.
On peut ensuite l’aménager avec des plantes qui aiment les pierres comme les sédums, les orpins, les amarantes…
En rangeant le tas de bois, il est facile d’aménager un gîte à hérisson : dans la première rangée de bûche, laisser un trou de 20 cm qui servira d’entrée au gîte. Recouvrir cette entrée par une planche bâchée (pour que l’eau ne passe pas) puis continuer à empiler les bûches.
Avec un peu de chance, une famille de hérissons prendra ses quartiers sous le tas de bois.
D’une manière générale, pour accueillir une biodiversité maximale au jardin, il faut préserver au maximum les micro-milieux : laisser par exemple les feuilles mortes à terre, et conserver le tronc d’arbre mort qui peut abriter des oiseaux et nourrir des insectes…
à lire
La biodiversité au quotidien par C. Lévêque Éd. IRD.Le programme européen ALARM
Ce programme a pour objectif d’évaluer les risques liés au déclin de la biodiversité à l’échelle de l’Europe.
Il comprend 4 modules : changements climatiques, produits chimiques, espèces invasives et pollinisateurs. Les chercheurs de l’INRA d’Avignon sont chargés d’évaluer l’impact agronomique de l’évolution des populations de pollinisateurs sur l’agriculture européenne.
INTERVIEW :
Interview Arnaud Greth, Président de Noé ConservationQuand avez-vous créé l’association Noé Conservation?
En 2001. J’étais alors directeur scientifique du WWF-France et je souhaitais revenir à mes premières amours, la biodiversité, pour promouvoir un monde durable mais aussi vivant (j’insiste sur ce deuxième aspect, parce que certaines visions d’un futur durable le prennent assez peu en compte). L’esprit de l’association est à la fois optimiste et engagé, bien loin du « catastrophisme » de certains militants écologistes. Le site Internet de l’association, qui est vivant et gai, reflète cela.
Pourriez-vous citer un des programmes « grand public » menés par votre association dans le domaine du jardin et de la biodiversité ?
En 2006 nous avons lancé le programme « Papillons & Jardin », pour renouer le lien entre le public et la nature, et contribuer aux changements de comportement en faveur de l’environnement.
• La (re)découverte de la nature de proximité est donc au cœur de ce programme, par le biais des sciences participatives : observer, identifier et compter les 28 espèces de papillons communs dans les jardins, afin de recueillir le maximum d’informations scientifiques sur ces insectes (en collaboration avec le Muséum national d’histoire naturelle et la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme).
• Cette découverte de la nature aboutit ensuite à une prise de conscience et à l’envie d’adapter son comportement : nous avons donc mis en place « Mes 10 engagements pour le jardin », dix engagements visant à favoriser la biodiversité dans le jardin (maintien d’une friche, fabrication d’un compost, aménagement d’une prairie naturelle fleurie, limitation de l’éclairage de nuit, amélioration du sol par des méthodes naturelles, etc.).
• Enfin, l’objectif est d’inciter ces participants à s’associer à des projets de protection sur le terrain menés par des associations de sauvegarde des papillons. De façon plus globale, une lettre d’information mensuelle sur les papillons et le jardin, et un forum de discussion créent du lien entre tous ces jardiniers et nous permettent de communiquer sur le jardinage écologique.
Toutes ces actions visent à promouvoir, je le répète, un monde plus durable et surtout plus vivant ! www.noeconservation.org
à lire
Cahiers pratiques CPN Créer des refuges à insectes,
Créer une mare, Fabriquons des nichoirs à commander sur : www.fcpn.org/publications_nature/doc_cpn
Déjà adhérent ?
Pas encore adhérent ?
Ancien adhérent ?
Ré-adhérez dès maintenant et profitez de vos -20%*