L’architecture à biodiversité positive

Il s’agit de diminuer l’impact de la construction sur la biodiversité, ce qui passe par la préservation et le maintien des espèces animales et végétales présentes initialement sur le site. À terme, on souhaite même obtenir une biodiversité équivalente à celle que l’on rencontrerait autour d’un gros rocher (d’un volume équivalent à la maison) colonisé depuis longtemps par les espèces vivantes.
Dans cette approche, on peut concevoir la maison pour que son enveloppe extérieure abrite un maximum d’animaux et de végétaux. À cet effet, les murs peuvent se recouvrir de plantes grimpantes et abriter des structures nichoirs. Les oiseaux trouvent ainsi abris et nourriture car les graines de lierre, par exemple, sont très nourrissantes. Les feuilles présentes toute l’année protègent également les insectes. Des débords de toit importants permettent aux hirondelles d’y accrocher leurs nids. Enfin, il est tout à fait possible de végétaliser le toit, en le recouvrant d’une mince couche de terre et d’une couverture végétale ; ce qui a l’avantage d’isoler la maison tout en fournissant à de nombreuses espèces un refuge commode…

Les labels concernant le bois
• Le label FSC
(Forest Stewardship Council) garantit une exploitation raisonnée des forêts, leur replantation et le respect des droits des peuples autochtones.
• Le label PEFC
(Pan European Forest Certification) est le label concernant les forêts européennes gérées durablement.