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Jardiner biodiversité
• Une terre très vivante
Préserver toute la faune du sol est relativement simple : il suffirait de ne pas utiliser de pesticides, d’herbicides et d’engrais de synthèse. Les vers de terre peuvent alors composter, fertiliser la terre, l’aérer et maintenir une bonne infiltration de l’eau, grâce aux nombreuses galeries creusées… Ainsi, la terre bien vivante sera plus productive et nécessitera moins d’entretien. D’autre part, la culture des légumes entraîne peu à peu l’extraction des substances organiques et minérales du sol. Il est donc important de réaliser une rotation des légumes cultivés chaque année et de favoriser certaines associations de légumes complémentaires. Par exemple, les tomates et les cucurbitacées – gourmandes en azote – sont cultivées préférentiellement avec des légumineuses (fèves, haricots, pois) qui ont justement la faculté d’enrichir le sol en azote. Enfin, la terre sera fertilisée grâce à un apport de compost (lombricompost ou compost classique) ou de fumure (fumier décomposé), qui laisse intacte la biodiversité du sol. Pourquoi ne pas faire un potager en carré ?
• Un jardin fleuriLes vers de terre
Les vers de terre constituent la première biomasse du sol avec, dans les climats tempérés, une population de
250 000 à 5 millions d’individus par hectare. Leur nombre est néanmoins en déclin car ils sont victimes des techniques d’agriculture moderne (tracteurs, pesticides, herbicides…). Le travail d’enrichissement du sol qu’ils effectuent n’ est possible que grâce à une alliance entre vers et bactéries. Car ce sont elles qui permettent la digestion des matières organiques ingérées par les vers.
À consulter
Dans mon jardin, je préserve la biodiversité, sur le blog du ministère de l’écologie
www.ecologie.gouv.fr/Dans-monjardin-je-preservela,7468.html
Pour lutter efficacement contre les ravageurs, il est recommandé de créer un jardin fleuri comportant aussi légumes variés et plantes aromatiques. Cette importante biodiversité empêche naturellement les attaques massives de légumes par les insectes, sans que l’homme n’ait à intervenir. Ainsi, les carottes et les poireaux (ou les oignons) se protègent réciproquement des mouches. L’ail éloigne pratiquement tous les insectes, la bourrache protège les choux des limaces, la lavande éloigne les pucerons, et les œillets d’Inde protègent des insectes qui attaquent la plupart des plantes (pommes de terre, courgettes, choux, fraisiers, tomates). Enfin, le thym éloigne les mouches blanches et le cerfeuil réduit l’invasion des limaces…
• Mon jardin de légumes anciens
En cultivant d’anciennes variétés de légumes, on permet à la fois leur sauvegarde, mais aussi la continuité de leur évolution en conditions réelles (c’est-à-dire dans un jardin et non dans un frigo sous forme de graine). Le conservatoire de Sainte-Marthe, dirigé par Philippe Desbrosse, s’est spécialisé dans la sauvegarde et la multiplication des espèces potagères et fruitières menacées de disparition. On peut s’y procurer 250 variétés de tomates, 107 variétés de cucurbitacées, 30 variétés de salades…
Pourquoi ne pas essayer de cultiver des pommes de terre noires, des épinards fraise, ou des poireaux perpétuels ? www.intelligenceverte.org/graine-ancienne.asp
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