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Cellule eucaryote et biodiversité
L’apparition de la cellule eucaryote, possédant un noyau et capable d’utiliser l’oxygène, marque une étape déterminante de l’évolution des êtres vivants. Cette cellule est beaucoup plus spécialisée que la cellule sans noyau des bactéries, et sa genèse est probablement l’histoire d’un « combat de bactéries » qui a fini par aboutir à une confédération équilibrée : une cellule à noyau incapable d’utiliser l’oxygène s’est fait agresser par une bactérie capable de le faire. L’agression n’a pas abouti à la disparition de la victime, mais à un échange permanent entre victime et agresseur nommé symbiose : la cellule agresseur recevant protection et nourriture de la cellule hôte et lui permettant en retour d’utiliser sans dommage l’oxygène. Cette cellule entièrement nouvelle qui constitue « la cellule de base » des règnes animaux et végétaux va favoriser l’apparition d’une biodiversité foisonnante, avec la genèse des plantes et des animaux.
Bactéries et extinctions
La capacité d’adaptation des bactéries à tous les milieux est étonnante : on en trouve dans les grands fonds des océans (près des sources hydrothermales et loin de toute lumière), dans des sources chaudes sulfureuses, dans les eaux très salées de la mer Morte ou même dans l’intestin des herbivores. Si bien qu’elles ont pu aisément continuer à prospérer sur la Terre, malgré les 5 extinctions de masse qui ont beaucoup plus affecté les animaux et les plantes.La Terre, un organisme vivant
Lovelock, un scientifique anglais, a constaté que la température et la composition de l’atmosphère de la Terre sont restées constantes et favorables à la vie depuis des centaines de millions d’années. Il a donc été amené à considérer la Terre comme un être unique – qu’il nomme Gaïa – dans lequel les bactéries, les animaux, les végétaux, les roches, l’atmosphère et les océans sont indissociables comme le sont les différentes parties d’un organisme vivant. Pour éclairer sa théorie, Lovelock compare Gaïa à un séquoia, arbre gigantesque qui pousse en Amérique du Nord. Cet arbre est constitué à 97 % de bois mort, et seule une petite couche périphérique de cellules vivantes situées sous l’écorce le fait vivre. De la même façon, la Terre est formée d’une énorme masse de matières mortes et porte une mince couche d’organismes vivants protégés par l’atmosphère.à lire
Gaïa, une médecine pour la planète par J. Lovelock, Éd. Sang de la terre.Réchauffement climatique et biodiversité
Les aires de répartition de certaines espèces mobiles peuvent se modifier pour s’adapter au réchauffement du climat, comme en Angleterre où 63 % des aires de répartition de 35 espèces de papillons sédentaires ont progressé vers le nord de 35 à 240 km. Mais toutes les espèces ne peuvent pas migrer : les ours polaires par exemple voient leur terrain de chasse (la banquise) fondre et leurs ressources alimentaires diminuer, ce qui risque d’entraîner leur disparition à court terme.